Lorsque vous achetez des graines de fleurs, il est souvent fait mention de plantes mellifères intéressantes pour les insectes butineurs au jardin comme les abeilles ou nectarifères pour toutes sortes d’insectes munis d’« une pompe à nectar ».
La présence en nombre de ces plantes au jardin bio permet évidemment, en attirant un grand nombre et une grande variété d’insectes, de favoriser la fécondation des arbres fruitiers et des légumes-fruits et, par conséquent, augmenter les rendements au verger et au potager.
À la lettre une plante ne peut pas être mellifère, car on n’a jamais vu une fleur produire du miel. L’abeille elle est mellifère, car elle produit du miel.
C’est donc par extension que l’on appelle les fleurs fréquentées par les abeilles : fleurs mellifères. Elles pourront y prélever facilement le nectar qu’elles transformeront en miel.
Acacia, tilleul, érable, sapin, romarin, cornouiller, lavande, etc.
Le thym, le lierre grimpant, le bleuet, la bourrache, la menthe poivrée, centaurée, tournesol, etc.
Comme il est dit plus haut, pour produire du miel les abeilles ont besoin de nectar. Les plantes mellifères sont donc évidemment nectarifères, mais alors pourquoi faire une différence ?
Les papillons avec leur longue trompe peuvent facilement atteindre le nectar des fleurs.
Pour les abeilles, le nectar de nombreuses fleurs n’est pas accessible, seuls les insectes munis d’une longue trompe peuvent s’en délecter, c’est le cas des papillons.
Vivaces, annuelles, bisannuelles, vous aimez les fleurs, ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
Voilà deux ans, les premières primevères officinales avaient pointé leurs petites corolles jaune d’or dès la mi février. Record battu ces jours-ci avec cette touffe de coucous particulièrement précoce, sur un talus il est vrai bien exposé. (Merci à Fernand jardinier du Marais poitevin.)