Lors du travail au rucher les abeilles peuvent piquer l’homme. Comment peut on éviter leurs piqûres. Suivez ces quelques conseils, souvent tout simplement de bon sens.
Les abeilles vivent en sociétés appelées colonies. Une colonie comprend trois sortes d’individus : une mère, des mâles et des ouvrières.
La reine a un aiguillon, mais il est court et recourbé : jamais, elle ne l’emploie contre l’homme. L’apiculteur n’a donc rien à craindre de la reine qui ne le piquera jamais.
Les mâles sont plus gros que les ouvrières et plus trapus que la reine. On les désigne souvent sous le nom de faux bourdons. Quand la saison des essaims est terminée, les abeilles détruisent elles-mêmes ces mâles devenus inutiles puisqu’il n’y aura plus désormais de jeunes reines. Elles les chassent hors de la ruche et les tuent à coups d’aiguillon. Voir l'organisation de la ruche.
D’autres abeilles, les gardiennes, veillent à la sécurité. Elles interdisent l’entrée de la ruche à toute abeille étrangère à la colonie et se jettent résolument sur le premier agresseur ou importun qui se présente à elles en ennemi. Ce sont ces gardiennes que redoute l’apiculteur débutant.
Les abeilles sont plus ou moins douces suivant les circonstances atmosphériques et suivant l’habileté ou la maladresse de celui qui les manie. L’abeille n’est pas agressive quand le temps est beau et la miellée bonne.
Elles ne deviennent irritables que lorsque le temps est mauvais ou orageux.
Il ne faut entreprendre aucune opération au rucher par temps menaçant. Il ne faut même pas se promener devant les ruches par temps orageux.
Enfin, la douceur des abeilles dépend surtout de l’adresse de l’apiculteur.
Il est évident que si un apiculteur maladroit vient à bousculer une ruche ou à laisser tomber un outil dans le corps de la ruche, blessant les abeilles et abîmant leur couvain, les ouvrières s’irriteront à juste titre et leur colère sera violente.
On ne rigole pas avec les piqures d’abeilles !
Même un apiculteur peut être sans le savoir allergique aux piqures d’abeilles ! (j’en ai fait personnellement l’expérience.)
L’apiculteur doit se faire alors désensibilisé.
1° Ne jamais travailler au rucher, sauf quand le temps est beau, le baromètre haut et les butineuses actives.
2° Avoir des mouvements très doux; éviter de cogner les ruches ou de blesser les abeilles par maladresse ou brusquerie.
3° Rester calme si les abeilles se posent sur vous. Ne jamais les chasser.
4° Se retirer doucement et sans gestes brusques quand on voit que les gardiennes sifflent et s’irritent. Ne pas s’entêter alors à poursuivre une opération.
5° Ne jamais aborder les ruches sans un enfumoir. Envoyer quelques bouffées de fumée à l’entrée de la ruche avant de l’ouvrir.
6° Faire la récolte de miel quand la miellée n’est pas encore terminée et que les abeilles peuvent encore trouver un peu de miel à récolter.
7° Si l’on doit faire une opération difficile : réunion d’essaims, récolte d’une ruche spécialement forte et agressive, se munir de sirop de sucre parfumé à la fleur d’oranger et en asperger légèrement les abeilles avec une petite brosse douce ou un pulvérisateur. Elles se lécheront mutuellement et oublieront la présence de l’apiculteur.
8° Enfin, n’entreprendre aucune opération au rucher sans être bien équipé : d’un masque en toile métallique et tulle s’attachant autour du cou et prenant le chapeau; d’une combinaison en toile à manches longues et pantalons longs attachés sur les bottes; d’un bon enfumoir et de paille ou de granulés de bois. Un peu d’herbes fraiches pour faire retomber la température de la fumée.
Ne jamais imiter les fanfarons que l’on voit trop souvent sur les médias aborder les ruches en petite tenue.
Pour concevoir votre verger, choisir vos arbres fruitiers selon l'espace disponible ou la nature de la terre de votre jardin, pour greffer, planter et entretenir ces pages peuvent vous intéresser.
Le conseil d'amatxi :
L’hiver dans l’univers confiné de la maison ou de l’appartement, la poussière s’accumule sur les feuilles de vos plantes vertes et obstrue les stomates (Orifices de la surface aérienne d’une plante destinés aux échanges gazeux).
Nettoyez les feuilles lisses ou cireuses avec une éponge juste humide. N’employez aucun produit ni les recettes plus ou moins farfelues (lait, bière, etc.) qui auront l’effet inverse de celui recherché.
L'image de la semaine
L’hiver est là, jardin et campagne blanchissent. Tout semble au repos au jardin pourtant discrètement dans le sol protégé par ce manteau neigeux, une cohorte de microorganismes s’active dans le sol pour le rendre plus fertile si le jardinier a su l’alimenter avec des apports de matières organiques.
« Neige de janvier vaut fumier »