Si vos pommiers ou poiriers sont attaqués par le puceron lanigère il faut agir rapidement. Voici quelques traitements bio pour vous en débarrasser et limiter son impact.
Ces pucerons sont facilement reconnaissables. Ils sont recouverts d’une substance blanche filamenteuse, cotonneuse.
Ce qui rend les invasions de pucerons lanigères redoutables c’est leur énorme pouvoir de reproduction (10 à 12 générations dans l’année), et chaque femelle est capable d’engendrer plus de 100 larves !
Le puceron lanigère se nourrit de sève, qu’il prélève sur les parties ligneuses et les jeunes pousses.
Il affectionne particulièrement les anciennes coupes, les blessures, les fentes de l’écorce.
Les filaments laineux qui le protègent rendent difficiles les traitements et la prédation par les insectes auxiliaires.
Le puceron lanigère hiverne en se réfugiant sur le collet, les racines des arbres et dans les anfractuosités des vieilles écorces ou des grosses coupes de taille mal cicatrisée.
Prévention :
Passez les troncs au blanc de chaux.
Tout faire pour que les grosses coupent de taille cicatrice en les protégeant avec un onguent ou du mastic.
Faites des fertilisations équilibrées. Ne jamais faire d’apport de fertilisant azoté en excès.
Invitez les syrphes et les mésanges au jardin.
Certaines variétés de pommiers comme « reine des reinettes », « reinette du Canada », « belle de Boskoop » les acueillent plus facilement.
Lutte :
Astuces et conseils du « père Narcisse » :
En février ou début mars, faites une infusion de tanaisie (200 g de plante sèche dans 1 d’eau de pluie et faites chauffer jusqu’au frémissement de l’eau. Laissez refroidir et laissez infuser une nuit. Le lendemain, ajoutez du savon noir. À l’aide d’un petit « piardon » ou un transplantoir, dégagez délicatement le collet du pommier(1). Badigeonnez le collet et le départ des racines avec ce mélange(2). Cette méthode est applicable aux jeunes pommiers ou poiriers.
Dès l’apparition des premiers des premiers pucerons caractérisés par des amas floconneux, traitez plusieurs fois avec un extrait fermenté de fougère.
Faites vos traitements d’hiver habituels à l’huile blanche dès la fin novembre.
Installez des bandes engluées pour éviter le va-et-vient des fourmis.
Il est possible de traiter localement avec des extraits de pyrèthre, mais uniquement en fin de soirée.Même avec cette précaution ne traitez pas pendant la période de floraison.
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L'image de la semaine
Attendues des « jardiniers gourmets », les asperges font apparaitre leurs pointes au dessus d’une terre enfin réchauffée. Culture reconnue souvent difficile par les jardiniers amateurs, elle demande, à part quelques travaux spécifiques en cours d’année, peu de soins. Si vous n’en avez pas dans votre jardin, tentez l’expérience d’une petite aspergeraie dans votre potager.
Conseil du mois
C’est la saison où la gouge à asperges sortie de la cabane à outils reprend du service dans l’aspergeraie. Elle vous sera utile aussi pour extirper de la terre dans les massifs ou les cultures du potager les adventices vivaces aux solides racines comme ici les renoncules.
L'astuce ou le conseil d'Amatxi :
Plus que d’une température élevée, dès que les graines de vos semis sont levées c’est de lumière qu’elles ont besoin. Si vous avez fait vos semis à la maison, le manque de lumière les fera filer (les plantes s’étirent en hauteur et deviennent inutilisables). Pour pallier cet inconvénient, sortez-les le plus rapidement possible à l’extérieur à l’abri dans un châssis par exemple. (Ne semez jamais trop tôt !)
Multiplication du gunnera - division
Préparer une décoction de prêle:
Culture de tomates sur paille