Comment éviter les maladies au jardin bio :
La prévention, le maitre mot pour empêcher l’apparition des maladies au jardin bio. De bonnes pratiques de jardinage et de bon sens vous permettront de garder un jardin en bonne santé.
Limiter la prolifération des pucerons, des thrips et des autres insectes piqueurs-suceurs parasites. Ils propagent en passant d’une plante malade à une plante saine les maladies et particulièrement les maladies à virus.
Ne traitez pas inconsidérément avec des insecticides à large spectre qui détruiront les insectes prédateurs des nuisibles (coccinelles, syrphes, etc.).
Ne laissez pas envahir vos cultures, mais traitez avec des décoctions dès l’apparition des premiers symptômes des attaques. Utilisez les efficaces répulsifs. Faites de bonnes associations de culture.
Les apports d’engrais et les amendements inconsidérés provoquent l'apparition des maladies :
Comme nous, les plantes n’aiment pas les excès et les déséquilibres dans leur alimentation. Ce qui est à craindre pour les plantes, c’est l’excès d’azote qui les rend fragiles face aux maladies. N’abusez pas par exemple du sang séché lors de vos plantations.
Apportez des engrais riches (algues marines) en oligoéléments, vous éviterez ainsi de nombreuses carences.
Les engrais équilibrés en potasse renforcent la résistance des plantes.
Les extraits fermentés (purin) de souci ou de bardane stimuleront vos légumes ou plantes d’ornement du jardin. Une plante vigoureuse est toujours plus résistante aux maladies.
Lors des apports de chaux, préférez la chaux magnésienne.
Utiliser des composts qui ne sont pas parfaitement décomposés.
Incorporer dans le composteur des déchets de plantes malades (c’est surtout vrai pour les petits composteurs).
Utiliser des fumiers non compostés, car le fumier frais est néfaste pour de nombreuses plantes comme les bulbeuses (ail, oignon, etc.)
Pratiquez la rotation des cultures.
Alternez au fil des ans des cultures en considérant la famille des plantes (cucurbitacées, solanées, etc.) plutôt que par plante (tomate, melon, etc.)
Faire des cultures d’engrais verts en mélange avec des céréales (seigle) après une attaque de sclérotinia par exemple.
Faire des alternances trop courtes, car certains germes de maladie peuvent rester de longues années dans le sol.
Désinfection des outils lors du passage d’une culture à l’autre. C’est surtout vrai pour les outils de taille (sécateur).
Nettoyer les tuteurs pour tomates ou autres cultures avant l’entreposage hivernal.
Ne pas nettoyer régulièrement les fraises du motoculteur. Car l’on n’y pense pas, mais c’est un vecteur de propagation de germe de maladie en dormance dans le sol.
Les plantes en stress hydrique sont plus sensibles aux maladies.
Généralement on arrose pas le feuillage des plantes en période de chaleur.
Paillez les cultures permet d'avoir une humidité constante.
Pailler avec des matériaux dont vous ne connaissez pas la provenance. Attention au BRF fait à partir de branche d’arbres malades. Vous risquez d’infecter les arbres de votre jardin.
Ne cultiver que des légumes ou des plantes d’ornements (arbres, arbustes et fleurs) adaptés à votre climat au sol du jardin.
Certaines variétés sont plus restantes aux maladies que d’autres. Elles doivent être préférées lorsque le climat favorise l’apparition de cette maladie (certaines variétés de pommier sont résistantes à la tavelure par exemple).
Acheter des plantes sur catalogue ou sur internet sans connaitre exactement les exigences de leur culture.
Pour reconnaitre les maladies des plantes au jardin et à la maison, les soigner avec des produits bio ces pages peuvent vous intéresser.
Les conseils d'amatxi :
Plantez les blubes à fleurs d'été comme les dahlias, les glaïeuls, les lys.
Taillez les arbustes à floraison printannière pécoce comme les forsythias, les spirées, le ribes sanguin, ect.
Monsieur Osmie rousse passe de fleur en fleur sur la bourrache... Jusqu'au "baiser de la mort" du Xystique crêté, une araignée-crabe aux attaques foudroyantes.